Re-situons la ville dans son contexte géographique
Tulle (en occitan : Tula) (la ville aux sept collines) est une commune française du Sud-ouest de la France, préfecture du département de la Corrèze dans la région Limousin. Ses habitants sont appelés les Tullistes.
La ville a construit sa renommée sur le développement de son industrie et de son artisanat: elle est devenue une capitale de la dentelle (avec son festival international), des armes (Manufacture d'armes) et de l'accordéon (fabricant Maugein).
Elle est la capitale administrative de la Corrèze. Étirée sur plus de trois kilomètres dans l'étroite et tortueuse vallée de la Corrèze,
Tulle étage ses vieux quartiers au flanc des collines dominant la rivière, tandis qu'émerge, du cœur de la cité, l'élégant clocher de pierre de la cathédrale Notre-Dame.
La ville de Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivière Corrèze.
Elle s'étire sur une bande très étroite mais longue de plusieurs kilomètres du nord-est près du stade au sud-ouest au-delà de la gare.
La rivière Corrèze à Tulle
Elle se situe à la croisée de plusieurs voies de communication :
- Axe Bordeaux-Lyon : RN 189 et l’autoroute A89.
- Axe Uzerche – Sévérac-le-Château: liaison entre l'A20 et l’A75 en passant par Tulle, Argentat, Aurillac, Montsalvy, Espalion et Laissac. Ce qui correspond à emprunter la RN120 puis les départementales 920 et 28 et enfin la RN 188.
- Ligne ferroviaire Bordeaux- Clermont-Ferrand via Périgueux, Brive-la-Gaillarde et Ussel, partie sud de Lyon-Bordeaux.
Point de rencontre entre le sud-ouest de la France et le Massif central, Tulle est la capitale du bas-limousin quercynois. La ville est située au nord de l’isoglosse du cha/ca et au sud de l'isoglosse du ja/ga, dans une zone de transition progressive du dialecte occitan limousin (rencontré dès Seilhac) au dialecte languedocien (rencontré dès Nonards).
Voila un petit « topo » de l’annexe de Tulle :
- Caserne Lovy pour la mécanique générale avec 2 brigades la 41 et la 42 pour la 6éme promo
- Caserne Marbot pour les électromécaniciens avec 4 brigades la 21, 22, 23, 24 pour la 6éme promo
Les 2 casernes étaient indépendantes pour ce qui était des salles à manger
, des dortoirs et des salles de cours.
Les seules relations que nous avions entre les deux spécialités se faisaient lors des séances de sport collectif sur le terrain de la Bachellerie.
C’est à cet endroit que fut construite la nouvelle école plus tard.
- Le commandement de l’école se trouvait à la caserne de Champ de Mars.
Que sont devenues ces casernes ?
- Lovy : rasée, ne reste que le gymnase
- Marbot : installation de conseil général
- Champ de mars : rasée
- La Bachellerie : construction de la nouvelle école puis reprise en 1983 par la gendarmerie. Elle assure la formation des GAV (gendarmes adjoints volontaires).
Pour ce qui est des anecdotes….cette période n’est pas restée gravée dans ma mémoire….
En cherchant bien, je n’ai pas oublié ces personnages :
- Monsieur Marthon, prof de technologie, il nous a beaucoup appris. Il devait venir en mobylette et nous racontait que la meilleure protection contre le froid en hiver était le TAM qu’il plaçait ouvert sous sa veste.
- Monsieur Bordes, prof de math. Il était craint et ne connaissait pas la ½ mesure, on pouvait avoir droit à un zéro ou bien à un vingt. Pour qu’un élève se rattrape d’une mauvaise note, il demandait un volontaire pour venir au tableau. Là, on entendait les mouches voler…..
- Monsieur Guirande nous enseignait ‘la caroline’…ce n’était pas une danse à la mode et limer nous en faisait baver.
Il y a également les revues d’effets du paquetage. Nous devions laisser en évidence sur le lit un élément de la tenue certains jours de la semaine, avant de partir en cours. Un bouton manquant nous coutait un ‘PS’, c'est-à-dire une privation de sortie le dimanche entre 13h30 et 18h environ.
Le plus humiliant était la présentation des sous-vêtements qui avaient été portés, cela pour éviter qu’ils ne soient amenés trop sales à la blanchisserie.
Aujourd’hui cette pratique passerait pour une brimade……
Bien amicalement.
André MONTEIL
Historique de présence de militaires dans la ville de Tulle et l'AEETAT
L'annexe de TULLE, filiale de la maison mère d'ISSOIRE a vu le jour en octobre 1967 comme école de formation de sous-officiers techniciens de l'armée de terre, c'est 40 ans en arrière qu'il faut remonter pour assister à la création à TULLE d'une école militaire préparatoire.
C'est en 1924, que l'école de MONTREUIL/MER et une partie de celle de BILLOM ont été regroupé à TULLE dans une école militaire préparatoire technique (EMPT) destinée à préparer les fils de militaires à des emplois techniques de sous-officiers.
Le décret de création de l'EMPT de TULLE en date du 22 mai 1924 fixait à 800, le nombre d’élèves et à 2 ans la durée des cours. Ces élèves étaient tous issus des écoles élémentaires de formation militaire de RAMBOUILLET et de BILLOM.
En 1931, le régime était refondu et l'école de TULLE recevait pour 4 ans des élèves du niveau du C.E.P. arrivant directement de leurs familles et destinés à recevoir un enseignement technique et un enseignement général. L'enseignement technique était réparti en deux spécialités: la mécanique et l'électricité.
Des réformes successives interviennent en 1940-1942 et 1952. Elles portent le cycle d'étude à 5 ans puis 6 ans à partir de la classe de 5 eme et permettent aux meilleurs élèves d'accéder aux grandes écoles militaires et au concours des Ecoles Nationales d'Ingénieurs Arts et Métiers.
A sa création en 1924, l'EMPT de TULLE est installé dans quatre casernes libérées par la dissolution du 10 RI:
- Caserne des RECOLLETS
- Caserne LOVY.
- Caserne du CHAMPS de MARS.
- Caserne du SEMINAIRE rebaptisé MARBOT.
Si l'A.E.E.T.A.T. de TULLE se veut la gardienne des traditions et l'héritière de l'E.M.P.T., il faut bien reconnaitre que dans le domaine des casernes, l'héritage était d'une grande vétusté. Les RECOLLETS et MARBOT dataient d'avant 1789, LOVY et le CHAMPS de MARS avaient été construites en 1885 et 1890. La transformation de l'E.M.P.T. en une école technique devait s'accompagner d'une sérieuse remise à hauteur des casernements.
C'est ainsi que les RECOLLETS, le CHAMPS de MARS et LOVY furent successivement abandonnées. Les deux premières rétrocédées à la ville de TULLE ont été rasées, la troisième acquise par la gendarmerie sera rénovée.
La caserne MARBOT a été entièrement remise en état et modernisée entre 1965 et 1967 et abrite dans d'excellentes conditions la compagnie d'électromécaniciens. Quant aux installations de commandement et de service et à celles qui sont nécessaires à la vie de près de 200 élèves, elles ont été commencées en 1970 et virtuellement terminées en juin 1972 sur le terrain de la BACHELLERIE qui domine la Corrèze et qui, du temps de l'EMPT était consacré à l'éducation physique et aux sports.
Grâce à ces installations, les 300 élèves de l'annexe de TULLE sont placés dans des conditions de logement, de travail et de vie courante, confortables et modernes.
PS:
C'est en rédigeant cet article, que je me suis aperçu que les élèves de mécanique générale et les électromécaniciens hébergés dans deux casernes différentes ne se connaissaient pratiquement pas.
Il me semble, pourtant que vous ayez eu une vie différente de la nôtre dans vos
2 premières années (comité restreint) et surtout, vous n’aviez pas de troisième année pour tenter de vous brimer.
Alors que nous, nous étions dés, les premiers jours, dans la grande Usine !
Vous aviez d’ailleurs pour votre 3éme année, une appréhension à venir nous y rejoindre.
Mais, celle-ci s’est vite dissipée à notre contact, quand les uns et les autres, nous sommes aperçus que nous avions été formé dans quasiment, le même moule…..
Il y a que des Tullistes…..qui peuvent conter: TULLE.
Je considère cet article, non fini, car d’autres anecdotes devraient m’arriver dans les jours qui suivent.
Pour notre part, nous n’y avons jamais mis les pieds…..
J’espère avoir répondu à l’appel sourd mais, bien réel de certains, qui ne se retrouvaient pas complètement, dans nôtre blog !